dimanche 17 mars 2024

Fake Fact !

hé oui...
c'est, inspiré par l'arrivée à maturité, enfin à quasi maturité, de l'exemplaire de wagon torpille dessiné en 3 D par Jean Marie Burton

Que je me suis mis à rêver devant la photo prise par Jacques dans la défunte usine Hainaut-Sambre

Trouver des modèles de lettres qui possèdent la taille pour reproduire en relief le texte "DEMAG" est hors de portée...
Alors je me suis replié sur mon programme favori et j'ai joué les faussaires. De toute manière nous vivons actuellement dans un monde ou tout est en décors...
Alors, pour le plaisir des yeux

Autre chose qui est aussi pour le plaisir des yeux, mais qui est bien réel




ces photos sont tirées le 29 février, et il me semble que la floraison est un petit peu précoce

jeudi 7 mars 2024

1 2 3 le jour suivant

Le lendemain
Après une nuit de récupération à l'hôtel iBis assez près du centre-ville, nous rejoignons le MOPO
Musée de l'Outil et de la Pensée Ouvrière
Ici, il n'y aura que quelques photos, toutes seraient beaucoup... et il faudrait franchement invoquer un catalogue









Après cette indigestion d'outils classés d'abord par types et ensuite repris par métiers, Sabine avait besoin de re-passer aux tissus où elle avait hésité hier.
Ce n'est pas bien loin et nous repassons par Saint Pantaléon

On retraverse la vieille ville en faisant un autre petit détour par la ruelle des chats

une petite causette avec un personnage local

Pour faire une visite peu prévue dans l'ancien Hôtel Dieu où se trouve une exposition relative aux vitraux. Cela débute sous la charpente

avec un historique de cette technique dont les premiers témoignages nous font remonter au
IVème siècle !




et c'est sous le regard d'une gargouille de  Saint Urbain que nous allons reprendre le chemin du Nord.

UN voyage de DEUX jours à TROYES...

Je ne sais plus comment on se débrouillait mais j'ai le souvenir que nous comptions (et réalisions) Troyes-trois heures. Il n'y avait pourtant pas d'autoroutes à l'époque, mais moins de circulation et aussi pas de radars...
Avec les neuf dixièmes du trajet en quatre voies et le départ vers sept heures trente, nous étions à Troyes autour de dix heures et demie. Check.
En gros, ce qui était prévu, c'était de revoir certains lieux, de passer au magasin Ellen, à la médiathèque et au musée de l'outil.
Donc, mardi 5 mars, laissant la voiture au parking  du boulevard Gambetta, nous avons plus d'une heure pour un peu reprendre contact.
Première station, l'église Ste Madeleine qui est la plus ancienne et certainement la plus belle de la ville
avec son jubé en calcaire sculpté

on y a traîné un peu, il y aurait beaucoup de photos à montrer, mais on avait aussi le projet d'emprunter la ruelle des chats
où on rencontre... des chats
Mais à traîner, on arrive vite à midi et on avait prévu le dîner

après ça, et une petite promenade digestive sous les gargouilles

Sabine longe l'église Saint Pantaléon, on en parlera demain, vers l'hôtel Vauluisant qu'on pensait voir mais le temps a manqué...

Son vrai but, c'est le magasin Ellen

non, ce n'est pas Ellen non plus... nous terminerons cette journée à la médiathèque avec Jérôme Bosch

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mercredi 21 février 2024

suite de l'isotherme d'enfer

la petite tentative de représenter un wagon isotherme pour le transport de fonte en fusion poursuit son petit bonhomme de chemin.
Parallèlement, j'ai été entendu par un ami assez doué pour se colleter avec les algorithmes d'un programme de dessin 3D
Avec la dernière photo j'en étais arrivé au stade où ce qui reste à faire est du domaine du détail avec en premier les traverses de choc et les tampons. Dans la foulée les échelons d'accès et leurs rambardes.
On en est là

Comme prévu, ce wagon est trop long, l'échelle pratiquée (1/160ème) ne me permet pas de faire beaucoup mieux, à moi en tout cas...
Mais...
Le dessin 3D permet de faire beaucoup mieux. Je ne m'étendrai pas sur le cheminement par essais consécutifs, sans contact avec le modèle réel, sans données chiffrées autres que celles dont je disposais, ce travail aboutit à ce fichier imprimable par une imprimante 3D est sur l'image qui suit

 - L'exemplaire du haut, c'est un wagon réel photographié par Jacques Quoitin sur le faisceau de Dampremy aux temps où c'était encore possible.
 - En dessous c'est le fichier imprimable au point où Jean Marie Burton en est arrivé ce jour.
Certains légers ajustements sont encore nécessaires, on peut comparer le détail possible en regardant       - plus bas le wagon auquel je suis attelé (pas pour la traction hein ! juste pour l'attraction)
je savais sa longueur excessive et sa finesse limitée, mais c'est "mon mien" et quand l'autre sera en ma possession, ils resteront deux car on peut imaginer que l'un est un modèle avec une cuve longue de chez Demag, il est toujours permis de rêver, nous n'en sommes pas encore au tableau dépeint par Léo Ferré : Poète ! vos papiers !
Certains détails de sa construction ont été publiés sur un forum de "bougés" de modélisme et peuvent être consultés.

Cela justifie que j'édite cette page le 29 février :
Jean Marie s'est attelé à la création d'un fichier 3D afin d'imprimer un wagon torpille avec cuve Thiriau.
De cette manière, il peut se pencher sur des détails que j'ai sautés.
Entre autres choses il fait les bouts de cuve avec leurs six rayons en relief, bien visibles sur nombre de photos.
J'ignore l'utilité de ces reliefs, mais je les ai annexé à mon projet.
Son wagon fera environ 120 mm de longueur hors-tout, ce qui est plus respectueux de l'échelle. Le mien avec ses 150 millimètres en possède 30 en trop... Mais, voici que je note que une illustration à laquelle je me réfère (photo de Jacques tirée dans l'usine Hainaut Sambre de Montignies) montre en réalité, je ne l'avais pas lu, un wagon équipé d'une cuve longue Demag construite à Jünkerath. Et une petite recherche m'apprend qu'avec ça, la longueur du wagon passe à 24 mètres, ce qui à notre échelle fait 150 millimètres !

Sans hésitation, j'ai monté une cuve Demag avec son profil, ses espèces de hublots métalliques et sa partie supérieure dont cette fois j'ai l'image.
Voici la nouvelle bête 

mardi 23 janvier 2024

if

...
If you can dream—and not make dreams your master; 
If you can think—and not make thoughts your aim; 
...
If you can meet with Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
Or watch the things you gave your life to, broken,
And stoop and build ’em up with worn-out tools:
... you’ll be a Man, my son!

Merci Monsieur Kipling
Yes...I'm... but an old man...

Au décours de mes chipotages en modélisme, le premier décembre de l'an passé, j'ai écrit :
L'empreinte silicone en a été faite et maintenant, si cette empreinte est satisfaisante...
et bien entendu,
elle n'était vraiment pas satisfaisante.

Maintenant, j'en suis certain, il s'agit d'une incompatibilité du silicone d'empreinte avec un composant résiduel de la colle époxy. Mais lequel ?
Après quelques recherches, je n'en sais toujours pas plus, alors j'ai refait les manœuvres en donnant du temps au temps, l'impatience est un défaut majeur.
Après récupération du modèle, je l'ai laissé au chaud assez longtemps, au moins quinze jours, en supposant que l'agent responsable devait avoir une certaine volatilité. 
Deux couches de peinture primer... et j'ai croisé les doigts

J'ai donc pu faire un modèle de ce bogie Demag, en prendre l'empreinte (sans époxy), et mettre en route la coulée des six bogies
qui me seront nécessaires pour continuer le travail sur l'isotherme avec cuve Thiriau qui a été utilisé chez Hainaut-Sambre.
La configuration des flancs de ce bogie est un beau piège à petites bulles, ce n'est donc pas "donné" mais on arrive à quelque chose de pas trop "incorrect"
la photo aide à voir où il faut un peu "gratter"
Le montage sur plaquettes bois permettra de mettre au point le rapport cuve / bogies
et, après quelques essais de "miséramodéliste" tâtonneur,

voici ce que ça donne en m'inspirant d'une photo prise par Jacques Quoitin sur le faisceau de Dampremy


Il reste encore beaucoup de travail de finitions, mais après avoir constaté la difficulté pour mettre cette complication sur les rails j'ai un gros doute de voir rouler ce wagon de 262 tonnes en charge...

vendredi 19 janvier 2024

Tombe la neige...

impassible manège...
mais qui n'a guère duré.
C'était annoncé, mais si tout ce qui est annoncé doit arriver...
c'était mercredi le dix-septième jour du mois de janvier. Le froid s'installait sur un terain encore bien humide, cela n'a pas tardé de la glace a commencé a recouvrir tout ce qui était recouvrable.

le soir une fine poudreuse commençait à tomber sur ce qui était glacé

Le matin du 18, ce n'était pas bien épais comme couche, mais ça glissait sérieusement en dessous




le service d'épandage est passé fort tard aussi c'est par précaution que nous avons fait les courses nécessaires en début d'après-midi.
Mais aujourd'hui, c'est bien dégagé et il ne semble pas que la neige va revenir nous visiter.
L'année dernière, je crois que nous ne l'avions même pas vue...