dimanche 31 mai 2015

Un peu de modélisme ?

Engagé sur le projet de la prolongation du réseau N au sein du RMM
Je suis actuellement occupé par des plans, des simulations... enfin tout ce qui précède le vrai travail.
J'en ai déjà parlé,
et c'est sans doute le lieu pour résumer ou en est la démarche : le tracé a un peu changé mais (à mes yeux du moins) semble plus satisfaisant
mais ça peut encore changer et entre temps il est peut-être temps d’entreprendre les constructions qui seront nécessaires.
On n'y coupera pas, sur le premier module que nous aurons à construire, il faudra bien que les rails passent une première dépression ce qui se fera par un gros remblai comme dans la réalité. Et que la route traverse ce remblai par une sorte de tunnel en pente (toujours comme dans la réalité)
Les portails devront être au plus près de ce qu'ils sont... dans la réalité (ça tourne au reality show ce truc...)
Dans la page du lien que je donne plus haut, il y a deux photos qui parlent mieux que je ne pourrais, alors je vais me borner à mettre le plan qui va présider à la construction d'un modèle. On prendra des empreintes de ce modèle et les tirages serviront pour cette maçonnerie
L'occasion de retrouver des gestes...
mais là, ça part mal. Si c'est difficile de respecter l'échelle à la lettre tout en mettant en évidence les points forts, il faut que ça aie au moins un peu l'air correct...
Alors on recommence
en essayant d'avoir une certaine régularité

et voilà un parement de voûte qui a un peu l'air de celui qui existe dans ...dans ?
Dans la réalité !
Cette reprise ne va pas sans quelques "expériences"
Ainsi , très satisfait d'aligner mes pans de plaques Kibri à joindre avec des bandes de plasticarte sur une plaque de verre pour avoir un bon alignement; je découvre les vertus de la capillarité.
Ce n'est rien, j'ai ainsi découvert comment représenter de la pierre brute.
Encore quelques détails, loin d'être parfaits, mais ça ressemble un peu quand même
restera à donner de l'épaisseur à ces plaques de maçonnerie afin de pouvoir en prendre l'empreinte
La camionnette Citroën est là pour se rendre compte de la plausibilité des mesures transposées.
Y a plus qu'à continuer...

some model railroading
 with the RMM team, we will extend the N layout
Some pictures of the construction (the beginning) of a tunnel retaining the likeness of the tunnel actually exists (I hope ...)

algunos ferrocarriles modelo
 con el RMM equipo, vamos a ampliar el diseño
Algunas fotos de la construcción (el comienzo) de un túnel que conserva la imagen del túnel en realidad existe (espero ...)

lundi 25 mai 2015

retour sur terre

Re-tour il en est question, mais ce n'est qu'un petit début, l'ombre d'une idée et ça ne progresse pas bien vite, c'est pour preuve que je tourne (enfin, que je ne tourne pas mal)
c'est en merisier, il y a bien un projet mais sera t'il poursuivi  sans changements de cap ? c'est ce que vous saurez si cette photo a une suite.  Mais je pense, j'espère, qu'elle en aura une.

En attendant, j'ai dit : Touchons du bois, et en fait je suis occupé au creusage d'une cuillère. 
Sabine a coupé un petit érable qui poussait hors de propos dans le poulailler. Il avait un petit renflement à la base. Je me suis dit pourquoi pas ?
Et aussi, il y a cette lame qui attend. Elle attend depuis un temps certain d'ailleurs, j'avais il y a quelques années vainement cherché remettre la main dessus alors que cette activité était aiguë. Elle avait disparu et je ne l'ai retrouvée qu'il y a peu lors d'une petite "mise en ordre"

Mais, je vous égare. Quand j'écris sur terre, je pense à la biennale des céramistes à Andenne.
Nous nous y sommes rendus et nous y avons vu de belles choses.
Quelque photos, j'ai appris qu'il ne convenait pas d'abuser.




Pour celle qui va suivre, j'ai franchement annoncé la couleur à la sympathique céramiste. Du coup, je suis en quelque sorte lié... un peu obligé de donner une suite en tournage sur bois à cette théière originale.

Et, encore autre chose.
Avec une photo que j'emprunterai au site de l'Artiste :
ce serait très compliqué de parler ici de cette technique et mieux vaut consulter ce site où tout cela est clairement expliqué avec en prime d'autres photos d’œuvres superbes.

Quelques achats, dont ces très originales petites coquilles de Fabienne Fauvel :

Du Jean Paul Urbain aussi, on le savait présent et nous n'avons pas résisté à certains bols Shino.
Un Shino qui évolue me semble t'il, on en reparlera plus précisément.

The relationship of our visit to the Biennial pottery in Andenne
and some other small things

La relación de nuestra visita a la Bienal de cerámica en Andenne
y algunas otras pequeñas cosas

samedi 23 mai 2015

La Saga des Sagards

Une petite introduction s'impose :
Les Vosges sont (comme l' Ardenne) territoires forestiers. A défaut d'autres choses, l'arbre y pousse.
Cet état de fait a depuis bien longtemps conditionné l'activité humaine dans ces lieux. L'homme sait comment abattre l'arbre dont il a besoin, mais le débiter proprement est une autre affaire. En forêt, sur place, les scieurs de long doivent payer de leur sueur cet ouvrage. Il n'y avait aucune alternative jusqu'à l'avènement du moteur à explosion. Mais en site propre, en scierie, l'homme a su détourner à son profit l'énergie naturelle. Il s'est rapidement établi au long des cours d'eau et la roue a su capter la force du ruisseau. Je pense qu'il a mis un certain temps pour découvrir les vertus de l'excentrique, de la manivelle. Bref, de ce qui lui état nécessaire pour produire le mouvement de va et vien nécessaire au sciage. Mettons que cela date du moyen âge du XII éme siècle mais de façon très discrête. Mais à partir du XVI ème siècle toutes les régions boisées voient se développer ces établissements et le principe va persister jusqu'à l'aube du XX ème siècle.
Il y avait donc une profusion de petites scieries tout au long des cours d'eau dans les régions forrestières.
C'est une survivante de ces temps révolus que nous avons eu l'occasion de visiter. Nous avions bien programmé cela, mais il faut avouer que nous avons eu beaucoup, beaucoup de chance ce jeudi matin en trouvant la Hallière portes ouvertes avec une sympathique équipe de passionnés occupés d'installer un système de stockage d'électricité asservi à la roue à aubes.
Et parmi eux, se trouvait celui qui a restauré après incendie le système de la scierie. Bref, que du bonheur.
Nous avons donc pu, tout à l'aise parcourir les lieux, questionner, essayer de comprendre. Nous allons essayer de faire ici une petite présentation :
Situation tout d'abord : la scierie est au bord de la Plaine. Une rivière qui descend du massif du Donon vers la Meurthe
et sur le plan plus détaillé on remarquera par deux fois l'indication : stèle. Et une autre : abri.
On aura compris qu'ici passait la ligne de front entre 1914 et 1918, une autre raison de visiter ces lieux.

L'espace compris entre la scierie et la route reçoit le stock de grumes à scier.
Elles seront acheminées dans la scierie grâce aux rails qui arrivent à côté du chariot de sciage.
L'énergie est là, dans ce bassin de retenue
et c'est en actionnant cette roue que la force sera communiquée
Retour dans la scierie, une grume a été placée sur le chariot. Une première coupe donne l'assise pour continuer le débit dans de bonnes conditions.
la lame de scie est animée d'un mouvement de haut en bas pour la coupe. L'énergie est celle que lui donne son poids, l'énergie communiquée par la roue (via la manivelle) sert à remette le cadre de scie en position haute.
pour information des curieux, le bastaing qui se trouve au dessus de la grume à scier est là pour maintenir celle ci lors du  mouvement de relevage de la lame. Il y a plein d'autres détails que je ne donnerai pas d'abord parce la place manquerait et surtout parce que je les ignore. On peut les trouver dans un superbe ouvrage : Les scieries et les anciens sagards des Vosges aux éditions Créer.
Mais revenons à notre visite. Dans le ventre de la scierie...
Le mécanisme de gauche, est destiné à une scie à mettre d'épaisseur qui sort un produit plus calibré. Celui de droite, c'est le haut fer, celui qui taille l'arbre, son mécanisme est caché par le plancher qui canalise les tombées de sciure.
Le voici avec l'excentrique qui donne le mouvement alterné
Ce qui est aussi caché, c'est l'ensemble de roues dentées qui reçoit l'énergie de la roue hydraulique et qui la distribue aux divers postes de travail.
au fond débouche un escalier en grès massif  au long duquel suinte (cascade ?) une infiltration du bief qui est voisin. 
le pilier massif de grès sur lequel repose la poutre maîtresse qui soutient le haut fer.
les murs des bâtiments sont couverts de  bardeaux en épicéa des Vosges qui assurent la protection des intempéries et l'isolation.

we visited an old sawmill
Some pictures to try to explain the functioning

visitamos una antigua serrería
Algunas imágenes que tratan de explicar el funcionamiento

vendredi 22 mai 2015

On the road again.

Pour aller voir, il nous a bien fallu partir.
Et, sur la route encore,on fait parfois des belles rencontres.
Ce beau camion nous a fait l'honneur de remonter à notre hauteur afin de nous permettre de le photographier de plus près. Il faut dire que je lui ai ostensiblement laissé la place pour le faire.
Bon, les choses sérieuses maintenant.
Je pense avoir déjà parlé du restaurant "le Floréal" à Lunéville et de son pied de cochon farci en sauce périgourdine. Non ?
Alors, cet oubli est réparé avec cette photo prise in extremis, juste avant son exécution capitale...

Mais, soyons sérieusement sérieux.
Gourmet, soit. Gourmand, sans doute un peu, mais pas au point de rouler plus de trois cent kilomètres (à multiplier par deux) seulement pour manger un pied de cochon. Non, si nous sommes à Lunéville ce mercredi 20 mai 2015, c'est pour enfin voir l'exposition itinérante de l'AFTAB.
Elle a connu des débuts difficiles, à tel point que plus d'un a douté.Elle est enfin sur la route à nouveau.
Au vu de la qualité des pièces présentées, ce serait vraiment dommage qu'elle disparaisse. Et vu le nombre de photos qu'elle nous a inspirées ce sera difficile de montrer tout, de dire tout, même si on y consacre toute une page.
Aussi, nous allons essayer d'en faire un petit survol, nous attachant essentiellement aux détails que Sabine a souvent su bien saisir.Il y aura des tas d'oublis, de lacunes, et nous nous en excusons par avance.
Si nécessaire,je reviendrai plus tard avec des questions que je me suis posées au sujet du comment.
Place donc aux quelques photos :









Comme je viens de le dire, il s'agit d'un survol. Ceux qui auront l'occasion de visiter cette exposition qui reste au Château des Lumières jusqu'au 7 juin auront tout intérêt à se procurer le catalogue qui est remarquablement réalisé. Après, elle partira pour Revel, ensuite je ne sais pas...

Quant à nous, nous sommes bien entendu restés en Lorraine pour le lendemain. L'occasion de vous donner rendez-vous à la scierie des Hallières.
à bientôt...

on the road again
I talk about the traveling exhibition AFTAB
some pictures of the stunning pieces that are exposed

en el camino de nuevo
Hablo de la exposición itinerante AFTAB
algunas fotos de las impresionantes piezas que se exponen

dimanche 17 mai 2015

Patchwork de petites réflexions (exprimées longuement)

Non, tout ça n'était pas franchement planifié. Tout ça est venu un peu en allant.
Nous devions nous réaprovisionner alors, nous sommes descendus à Sedan. Nous ne savions pas où manger, nous savions seulement que l'après midi, nous allions pousser sur Vouziers où Sabine a trouvé (par les hasards du web) que s'y déroulait une exposition de patchwork (prononcez patch)

A notre arrivée à Sedan, nous avons la surprise de trouver la place où nous garons la voiture condamnée par une manifestation festive. Pas de problème, on trouve ailleur, mais cette manifestation, ce sont des festivités médiévales.
Ce qui nous a donné l'occasion de rencontrer chez Alain Leterme au Bon Vieux Temps, trois médiévaux : une damoiselle et deux damoiseaux.  Costumés.  Ce qui était surprenant, c'est la présence d'une canne béquille orthopédique contre laquelle battait une belle rapière. Ces joutes sont elles vraiment sans danger ?
Pour les costumes, le motif : une simple croix de fer, les couleurs : blanc et noir, nous ont donné à penser qu'il devait s'agir de Chevaliers Teutoniques.
Le Teuton en armes n'est pas rare à Sedan (la photo est empruntée à la toile).
Plus de détails auraient demandé une participation de tout le reste de la journée et il y avait Vouziers.
Nous avons donc repris le chemin de Vouziers.

Le hasard a voulu que là aussi des festivités se déroulent. Quelque chose entre les comices agricoles et la foire commerciale ce qui nous a permis de noter en traversant les attractions, la présence de nombreuses pêches au canard et auto tamponneuses et l'absence de ces grandes attractions genre saut à l'élastique ou maxi centrifugeuse qui émaillent des foires comme celle de Namur ou la Foire du Midi.
Mais nous sommes à Vouziers, rue Henrionnet au centre culturel Les Tourelles et nous abordons cette exposition textile :
Nous avons découvert une belle petite exposition, très bien mise en scène, très bien organisée. Quand je dis petite, ce n'est pas si petit que ça, il y avait beaucoup à voir , c'était varié et (à mon avis d'ignare) ça débordait même du cadre strict du patchwork : de la broderie libre y était présente.
Et pour le reste les photos parleront mieux que moi.

Il faut noter que ces iris sont l'oeuvre d'une "patcheuse" nonagénaire. Ça, je l'ai appris par la lecture du blog qui est au bout du lien que je renseigne.
et que ce tableau n'usurperait pas la qualification de cool
ni celui ci, mais pas pour les mêmes raisons
encore un peu d'humour local... le tableau ci dessus me fait penser
à certaines peintures de Marie Claire Pajeille



et enfin, deux détails du tableau qui ouvre cette série de photos :


Et les réflexions, elles restent où ?
La première est passée discrètement avec la remarque au sujet des attractions simples mais qui ont l'air d’intéresser et d'amuser les gens autant que les grosses sophistications qu'on essaye de leur imposer...
Ensuite le contact avec ces Dames qui font quelque chose et qui manifestement y prennent plaisir me fait retrouver le monde du tournage, le monde du modélisme. Ce plaisir à faire, à créer. J'ai entendu des bribes de conversations que je connaissais déjà :
- et y m'a demandé "à quoi ça sert" ?  ben...à rien j'ai répondu.
( là, j'ai pensé et je crois même l'avoir dit : alors, c'est de l'Art)
- et qu'est que tu en fais ?
- ben... quand y en a trop, je les mets dans un carton, je les mets de côté. Celles qui  y a trop longtemps, celles qui me disent moins... mais je les garde...

Ouais... j'ai déjà entendu ça. Et même sans que personne ne le prononce, j'entends ça dans ma tête.
Et puis, un autre aspect : sur une table, il y avait aussi quelques pièces mises en vente : une sorte de sac, de bourse avec des papillons dessus...huit euros !  Du travail.  Bien fait, certainement avec amour.  Une honte. Mais c'est ainsi et ce prix in fine n'a guère d'importance. Enfin, guère d'importance dans le cas qui nous occupe parce que l'importance était dans la création qui a fait plaisir à la créatrice. Parce que l'importance est dans le plaisir  procuré à ceux qui admirant, comprennent et apprécient.
Au fond, c'est comme pour beaucoup d'autres choses : les objets tournés, certaines céramiques... c'est peut être ça le vrai "non marchand" et parler du prix et parler de la valeur, c'est un peu parler une toute autre langue qui en plus utilise des concepts différents...
Juste, je me sens obligé de revenir sur ce que j'ai écrit quelques lignes plus haut, si ça ne sert à rien, c'est de l'Art. Non, il faut corriger, compléter plutôt : si ça ne sert à rien et que ça vaut des sous... c'est de l'Art

Et encore, l'esthétique, l'estime de son travail n'est pas tout. Il y a encore autre chose qu'il faut souligner :
A une table, quelques Dames travaillaient (papotaient autant d'ailleurs, mais ça c'est vrai partout) et sur cette table, du fil, des tissus, des boîtes contenant des trésors de boutons d'épingles...
Ces boîtes, toutes, étaient des boîtes métalliques (c'est plus solide si ça tombe ?) ayant contenu (souvent) des friandises.
Et j'ai fait la remarque : 
- dire que pour faire du patchwork, vous êtes obligées de vider une boîte de marrons glacés avant...
On m'a répondu avec un grand sourire :   oh, ça c'est pas le plus difficile !

Et une dernière photo pour clôturer, pour la première fois je pense, nous avons vu une glycine blanche.

some thoughts
Yesterday, Saturday, we visited a patchwork exhibition in Vouziers (a small town of the Ardennes 08)
Some pictures and reflections on art and its value (yet) and the fun can provide this exercise
Also, the meeting of the Teutonic Knights in Sedan at a medieval festival (pict is not from Sedan)

algunos pensamientos
Ayer, sábado, nos han asistido una exposición del patchwork en Vouziers (un pequeño pueblo de las Ardenas 08)
Algunas imágenes y reflexiones sobre el arte y su valor (todavía) y la diversión que puede ofrecer este ejercicio
Además, el encuentro de los Caballeros Teutónicos en Sedan en un festival medieval (imagen no es de Sedan)