mardi 28 juillet 2015

la petite bête qui monte qui monte...

Si si, nous restons dans le registre, c'est vraiment une petite bête.
Qui monte.
Enfin, c'est une petite bête brodée.
Explication :
Il y a maintenant quatre ans, j'ai réorganisé mon espace de travail. J'ai installé des étagères au dessus de mon bureau pour y exposer des choses et y placer les livres les plus consultés (enfin les plus concernés par mon activité)
Le problème avec les livres, c'est maintenir le dernier de la file en position verticale. Ce résultat s'obtient par la grâce des serre-livres. Mais les serre-livres ça prend de la place, aussi j'avais trouvé l'astuce de les remplacer par des équerres métalliques...
mais c'est pas joli joli, je les cachais sous un feuillet ou quelque chose dans le genre.
Sabine me confectionne des cache-cornières et pour rendre cela plus beau elle brode des petites fourmis dessus.
Des petites fourmis à la Marie-Thérèse Saint-Aubin... là, c'est de l'Art.


on en est au stade des essayages, mais ça promet.

et... in situ

a photoreport of the small embroidered beasts that maintain my books

Fotorreportaje una de las pequeñas bestias bordadas que mantienen mis libros

dimanche 26 juillet 2015

la gare de Mons

Non, à la vérité, le passage en gare de Mons n'est qu’opportuniste.
Nous sommes allés à Mons pour y voir le fameux labyrinthe composé sur la grand place avec des tournesols. Je dis fameux parce qu'on en a beaucoup parlé. A tel point qu'il y avait beaucoup de monde, c'est bien sûr l'effet recherché par le battage médiatique mais il a son revers : les calamités de la foule.
C'était assez joli vu le matin avant l'ouverture officielle
Il y avait une autre raison greffée sur la première : j'avais lu sur le web que Arne Quinze avait reconstruit un nouveau "Passenger", et que l'inauguration avait lieu le 17 juillet au même endroit (source le journal "La Province")
bon... merci pour l'information. Il ne devait s'agir que de voeux pieux parce que rue de Nimy, rien. Nada y pues nada, même pas trace des travaux qui seraient en cours depuis deux semaines. Ca c'est de la bonne info... Passons, c'est très courant, mais même moi je marche...

Il y avait aussi le désir de retrouver un peu Mons. Tout comme Liège, il y avait bien longtemps et à l'époque, sans doute moins sensibles à l'architecture nous n'avions pas noté la présence de nombre de beaux édifices avec beaucoup de pierre taillée, des cartouches personnalisés

et aussi les rues en escaliers
il est vrai que Mons est bâtie sur une bute. Avec au sommet de cette butte un imposant beffroi





Pour être complet, je dois aussi parler de la côte à l'berdouille : c'est une recette locale de la côte de porc que nous ne manquions jamais à l'époque. Elle existe toujours, mais elle a subi quelques adaptations malvenues comme l'ajout de sauce tomate, ce qui n'est pas orthodoxe.
Parler aussi des anciens abattoirs reconvertis en galerie et assez intéressants

Mais je commençais cette page en parlant de gare... et ce matin elle n'avait pas bonne mine.
En fait il n'y a plus de gare. Juste des quais. Terminés, bétonnés propres, lisses, la pluie doit bien les laver puisqu'il n'y a rien pour l'empêcher de tomber dessus et s'écouler.
Pour le reste, à deux cents métres, une passerelle en ferraille et une baraque pour les commodités.
Mais c'est provisoire. Calatrava travaille. La preuve : les supports du hall sont déjà coulés on les voit sur la photo
comme on dit quand on met en peinture : quand ça sera sec ça sera beau...
touchons du bois...

Tiens à propos : je n'ai pas beaucoup fréquenté mon tour ces derniers temps. Mais quand même, il y avait quelque chose en cours

l'inspiration manquait pour aller plus loin et en l'état c'était quelconque.
Mais l'idée a fini par germer si j'ose l'exprimer ainsi

Sakura, le petit spermatozoïde qui se repose sur sa queue...
Il n'a aucun avenir Sakura. Il n'aura pas de descendance mais il s'en fout...
Il est tranquille Sakura, loin du peloton des échappés qui louvoient se glissent et se font des embrouilles. 
Pour être le premier. Pour être le seul. Pourquoi ?
Il est tranquille Sakura
Qu'est ce qu'il attend Sakura ? Assis là sur sa queue enroulée ? Que peut il attendre d'autre que la fin. Sa fin.
Mais... existe t'il une autre fin ?

yet a vacation getaway in Mons this time.
To see a maze made of sunflowers plants, the opportunity to see the city, its bell tower, its station
no, not again ... the station is under construction
and a small return on woodturning

aún una escapada de vacaciones en Mons este momento.
Para ver un laberinto hecho de las plantas de girasol, la oportunidad de ver la ciudad, su campanario, su estación
no, otra vez no ... la estación está en construcción
y un pequeño retorno de torneado de madera

dimanche 19 juillet 2015

L'homme qui marche

... à quatre pattes...
ne vous méprenez pas, je ne parodie pas Giacometti. J'ai beaucoup trop d'admiration pour lui. Mais en regardant ce mobile immobile au milieu de la "pelouse" pelée, je n'ai pu m'empêcher de penser à lui.
ça nous éloigne un peu de Liège... nous y revenons donc (avec l'accent) per angusta

Et c'est bien vrai qu'à Liège comme dans bien des villes qui ont pu garder un certain caractère, on trouve de ces superbes ruelles (voir la ruelle des Chats à Troyes ou la rue du Chat qui pêche dans le cinquième...) 
Et dans ces ruelles, parfois des trésors
encore de la couleur qui égaye une de ces très étroites ruelles
Il faisait chaud en ce dernier jour du Ramadan. Nous avons fait retraite dans la collégiale Saint Paul.
 Encore de la couleur

Et comme l'acte de foi n'étanche pas la soif  (la soif du gosier, la soif réelle...) , nous avons fini par mettre notre confiance dans une terrasse de café sur la place du Perron.

Oui, on trouve encore des maisons témoins, mais nous n'allons pas faire un documentaire sur le Liège d'autrefois
au retour, nous avons re traversé la gare des Guillemins. 
Un morceau de bravoure de Santiago Calatrava

C'est vrai que c'est beau. Ça mériterait un quartier plus en rapport, mais ça viendra peut être.
Il faudra revenir. 
Trouver des angles pour de belles photos.

one  starts with a picture reminiscent of Alberto Giacometti, and we continue to talk about Liège, its coloured narrow streets, its beautiful Santiago Calatrava station

se empieza con una imagen que recuerda a Alberto Giacometti, y continuamos a hablar de Liège, sus colores calles estrechas, su hermosa estación de Santiago Calatrava

samedi 18 juillet 2015

Albert expliqué aux Belges.

Une des facettes de la théorie de la relativité veut que le temps écoulé lorsqu'on est animé d'une très grande vitesse, soit plus court. Nous n'entrerons pas dans les détails, je m'emmêlerais les pinceaux et de plus, ce n'est pas mon intention. Je n'aborde le sujet qu'en guise d'introduction et parce que cela me permet un bon titre...
Un bon titre pour une belle histoire belge.
La Ministre dotée du portefeuille de la mobilité et par le fait, accessoirement en charge des transports publics a trouvé une bonne application du principe dont nous parlions au début de ce propos :
pour résoudre le problème chronique du retard des trains, il suffit de les relativiser. J'ignore les détails techniques, j'ai juste une petite idée : on peut imaginer par exemple l'instauration d'une minute Galant qui compterait 90 secondes de temps réel (mais qu'est ce que le temps réel ?) ce serait bien sûr adaptable en fonction des circonstances et on pourrait de la sorte réduire les retards enregistrés, sans bien entendu les annuler ce qui ne manquerait pas de paraître suspect pour certains...

Ce n'est pas aussi idiot qu'on pourrait le penser en première analyse. Il ne s'agirait même pas d'une première : déjà pour améliorer les résultats scolaires, on abaisse le niveau requis. En mettant la barre très très bas on augmente le nombre des sauteurs homologués. Il suffisait d'y penser.
Pour en revenir à mon titre, tout cela est très relatif.  Plutôt que de fustiger la SNCB pour ses retards institués, ne devrait on pas y discerner un fatalisme salvateur. Un affranchissement vis à vis de ces fichues contingences imposées par notre société de consomation ,
Carpe Diem

in relative relationship with the theory of relativity, a few thoughts about a decision of the Minister in charge of the dossier to count the delay of trains in a " customized way"

en relación con la teoría de la relatividad, algunas reflexiones acerca de una decisión de la Ministra a cargo del expediente para contar el retardo de los trenes de una manera "personalizada"

vendredi 17 juillet 2015

veni, vidi, ascendi

... je n'ai encore jamais mis les pieds sur les escaliers de Bueren à Liège...
et bien c'est fait. J'y tenais.
mais au par-avant, il a fallu en gravir d'autres.
et si ce n'était pas bien évident sur la photographie, l'arbre qui est visible à gauche : c'est un figuier.
Il ne porte pas de figues, d'accord, mais plus loin nous allons encore faire la rencontre d'un autre habitant du Sud. Et qui porte celui là !
Moins spectaculaires, moins "Odessa", mais plus cachés, plus secrets... il y en a pour monter et pour descendre...

qui se retrouvent sous l’appellation groupée d'impasse des Ursulines. 
Quel endroit merveilleux pour y vivre avec un chat.
Mais tous ces efforts (sous un soleil merveilleusement présent) ont eu leur récompense...

et l'aigle bicéphale est là pour que nous n'oubliions pas que nous sommes dans des anciennes propriétés de l'Ordre des Chevaliers Teutoniques. Logique, la Principauté faisait partie du Saint-Empire
et une dernière descente par le "Péri"
et par la rue Pierreuse


Il y aurait encore beaucoup à montrer. On y retournera, mais pour cette occasion, nous renouions avec Liège depuis au moins 25 années, alors on a aussi un peu arpenté la ville.
Donc il y aura une suite sous peu...
per angusta

A few notes and some photos about Bueren stairs in Liege.
As well as alleys and terraces on the sides of the hill of the citadel

Algunas notas y algunas fotos sobre escaleras Bueren en Lieja.
Así como callejones y terrazas en los lados de la colina de la ciudadela

mardi 7 juillet 2015

C'est au pied du mur...

... qu'on est censé faire la distinction entre un condamné à la fusillade et un maçon.
Mais parfois, où est la différence ?


quelque petits pas en avant dans les travaux préparatoires au module qui doit représenter le passage des voies de l'Athus-Meuse au dessus du "village" de Tanville.
Comme déjà dit, le tracé étant approuvé on pense maintenant à la réalisation.
Mais un peu comme lors des constructions autoroutières ou de LGV, on peut gagner du temps en commençant déjà les ouvrages d'art. Le module qui sera réalisé en premier en comporte deux :
- un petit pont qui je pense ne présentera aucun problème à Jacques
- un passage inférieur en tunnel dont j'ai déjà présenté les approches du modèle. Il n'attend plus que les produits d'empreinte pour en commencer la production et j'aborde ici les travaux que nécessitera son installation sur le module.
J'ai tourné un manchon dont le diamètre interne correspond à la voûte, et j'ai préparé la pièce qui sciée sur son épaisseur donnera les cavaliers.
Les murs 1 mm en retrait recevront des plaques relief moellons (comme celui des murs extérieurs) et la route sera fixée en pente entre le bas de ces murs.
Bon, ça c'est le projet... il faudra le faire. Voilà toujours le corps de tunnel à fixer sous la plateforme des voies
c'est du bois de bric et de broc et je ne suis pas le premier tunnelier qui a travaillé dedans...
C'était un essai, mais je pense qu'il fera l'affaire.Aussi j'ai habillé la voûte avec de la brique imprimée maison
J'ai fait une approche de la route en pente et voilà la tête que ça a...
il restera à habiller les murs avec du Kibri 7961, mais ça, je n'ai pas sous la main.

Comme j'ai encore largement de la place et du temps, je répare un oubli 
(qui date déjà d'avant nos vacances)
elle est de Sabine et nous l'avions retenue pour l'originalité du coquelicot
lonely in the crowd

Although half asleep, the Tanville project is going  its small path
the road tunnel under the tracks has made some progress

Aunque medio dormido, el proyecto Tanville va su pequeño camino
el túnel de carretera bajo las vías ha hecho algunos progresos

jeudi 2 juillet 2015

et le début de ce qui a précédé...

 pour réparer un oubli et pour rester dans le bon chemin...
on pourrait me reprocher de souvent montrer des belles assiettes et de parler de nourriture, sans jamais montrer de photos de dessert.  C'est vrai, je plaide coupable. Il est vrai que ce ne sont pas les desserts qui me font saliver le plus, mais ici, je dois bien reconnaître que le palais en a eu autant que le regard

il est vrai que nous sommes ici à la table de l'Ambassade à Béziers.

de pareille façon, j'avais "oublié" la petite ballade le long de la plage
mais méfiez vous de la vague, elle peut rouler des surprises

Bon, ces omissions corrigées, nous allons reprendre ce dont je parlais en terminant la page précédente :
j'ai tenu à voir de mes yeux cette ligne de chemin de fer qui conduisait de Nîmes dans le Gard à Tournemire en Aveyron en se glissant dans de superbes vallées et en crapahutant sur le causse.
Je tiens de suite à renseigner le site d'un passionné qui vous livre 1000 photos. La couverture est on ne peut plus complète.Je vais d'ailleurs commencer par lui emprunter une photo
en regardant la ligne par satellite j'avais même imaginé pouvoir l'aborder ici, mais voilà ce que ça donne vu de la route...
c'est donc sur une portion "civilisée" que nous avons monté les vélos



Pour remonter à la source, nous descendions de Lyon. Dernière vision en abordant le confluent : le nouveau musée d'Art Moderne, ce qui m'a rappelé que nous nous étions promis d'aller voir... bon, ce sera pour une prochaine fois.
Découverte tout de même : la montée des Chazeaux (je n'ai encore jamais mis les pieds sur les marches de Bueren à Liège, mais j'ai donc gravi celles là... )

quelques autres images d'en bas, des catacombes du rez-de-chaussée que sont les traboules


et plus bas tu te mouilles. Tout ça pour montre au ras de la Saône une oeuvre de Tadashi Kawamata. Quelque chose du genre d'Arne Quinze, mais je dois avouer que je préfère ce dernier. 
Et nous remonterons à la source de ce périple en vous racontant qu'à Chalon il y avait encore des mûres sur les mûriers, que c'est bien bon, mais que ça tâche...


un petit peu de modélisme, j'ai repris la truelle.
 En réalité, c'est la reprise d'un travail précédent qui me chagrinait sur quelques points :
montrer tout ça est certainement plus simple que d'essayer d'expliquer
bon, disons le de suite : cette version me laisse encore un peu sur ma faim, mais ce que je trouvais non conforme est un peu corrigé. J'ai aussi un rien augmenté les dimensions passage excepté. 
On verra ce qu'en pensent mes comparses

holiday's remembrance  in June in the south of France
first part

el recuerdo de vacaciones pasamos en junio en el sur de Francia
primera parte