dimanche 28 février 2016

à l'berdouille

voilà...
on va ranger les fers à joint, enfin, encore un bandeau ou l'autre à poser et on pourra prendre les empreintes des quatre éléments qui sont censés composer le viaduc :
14 voûtes et vingt-huit pièces pour les trois autres éléments.

On va souffler un peu (enfin, façon de parler car il faudra faire les coffrages, le silicone, stresser un peu tout de même. on en parlera
Mais en attendant, on va parler d'une chose relaxante
c'est une côte de porc, épaisse, et avec un bon gras, saisie à point. Tapissée de "Maillard" délicieux, les pommes de terre sont des cornes bien entendu, elles ont un peu séjourné avec la côte avant le service.
La sauce est une sauce "à l'berdouille" classique, mais qui a reçu un peu de vin blanc sec. Ça la dope...
Je ne parlerai pas du brocoli
on parlera de fil plus tard.

jeudi 25 février 2016

Les bourgeois décalés



Pas si décalés que ça au fond...
Temps sec,froid mais ensoleillé. Idéal pour aller voir cette exposition dont on parlait dans le MAD du Soir et qui se tient à Mariemont.
 L'occasion aussi d'aller revoir Mariemont. 

Nous aimons bien Mariemont, surtout lorsque les rhododendrons sont en fleurs.
Bon, il ne faut pas compter sur les rhododendrons.
L'exposition est plaisante, elle est aussi réduite...
mais il y a tout le reste à retrouver... on y va... en vrac.






et enfin, on y arrive à ces bourgeois, on les avait vainement cherchés il y a quelques années 
(on est parfois bien aveugle...)

pour se quitter sur cette dernière photo
qui introduit un autre fil.
Mais ce sera pour une autre fois.

A sunny day. A cold day. A day at the museum.
The discovery of the "Burghers of Calais"

Un dia soleado. Un día frío. Un día en el museo.
El descubrimiento de los "burgueses de Calais"

lundi 22 février 2016

Schieve architek

... en espérant que la réalisation finale confortera le sens d'architecte dingue et non d'architecte de travers.

Petite découverte : le portique présente un très très léger cintre alors que logiquement, il devrait être parfaitement plan. Curieux, est ce du au solvant utilisé pour coller la bande de coffrage ? Ça ne prêtera pas à conséquence, mais le fait est à garder en mémoire pour des cas où cela deviendrait gênant (longue portée par exemple) c'est en suite de cette découverte que l'adjectif schief m'est venu à l'esprit.
On reprend le cours du travail, il reste encore à faire les modèles des côtés des piliers et des contreforts.
Je suis un peu dans l'expectative, je ne retrouve pas la mesure de la hauteur de la partie verticale des piliers les plus hauts. Un petit calcul me donne 14 centimètres,  mais il me semble qu'il faudrait un peu plus. Je vais à Jambes vendredi et je profiterai de l'occasion pour vérifier (écrit avant le 19 février).
En attendant, j'ai lancé la fabrication du contrefort, je le fais un peu plus long que le calcul, les briques sont tirées de chutes donc on ne gaspillera pas...
Cela me permet aussi de mettre au point la conception des chaînages. On patauge un peu au début

Cela prend tournure, mais il faut marquer les joints. 
Je n'imaginais pas le chipotage que ça engendrerait, mais on arrive au bout
on va pouvoir s'occuper du dernier morceau (j'ai mesuré et on a bien une hauteur tablier de 21 cm ce qui nous donne les 33 mètres et quelque de la réalité)
à suivre encore...

la dernière pièce qui permettra (j'espère) d'habiller la viaduc avec sa maçonnerie est en cours.
C'est une sorte de profilé en U très peu profond qui s'appliquera sur les faces internes des piliers. Un de chaque côté, la voûte et l'élément portique posés dessus, le joint caché par les contreforts et le tour est joué.
Enfin en théorie. On verra les petits défauts quand on aura le nez sur le montage.
Un premier problème qui aurait pu se poser, c'est l'adaptation au squelette en bois.
J'avais fait un peu juste et le support bois coinçait un peu. C'est ajusté et maintenant ça se glisse tout juste, pourvu que ça ne  se cintre pas...
Sur le plan du viaduc, il existe un léger fruit sur cette face interne des piliers. Ce fruit est progressif.

Pour suggérer, sinon reproduire exactement ce fruit présent à la base des piliers j'ai très légèrement courbé la plaque de base. Des petits coins collés dans le trait de scie qui a facilité l'opération sont là pour stabiliser la déformation
Bon, on peut commencer l'habillage avec de la brique Kibri
avec de l'Araldite à prise lente... là, on va vraiment attendre un peu la suite.

samedi 13 février 2016

Dans les pas de Vitruve

J'exagère certainement un brin, mais il faut bien faire la voûte.
Heureusement que c'est LA voûte et qu'il ne faudra pas reproduire 14 fois ce boulot. Que dis-je ? c'est 28 fois pour les éléments latéraux... là, on aurait réfléchi longuement...
J'imagine l'inconscient qui se lance dans la construction du viaduc de Bédarieux... l'oeuvre d'une vie.

On était restés avec la voûte (enfin, les éléments qui doivent la constituer) rainurée et contrainte.
Une vision de modéliste des brodequins.
J'ai finalement collé les deux portions de plaque Kibri sur l'intérieur du tube qui
constituera le corps (la masse) de ce plafond cintré
J'ai été soigneux, enfin, j'ai essayé d'être soigneux, malgré tout lors du collage de la seconde portion qui pourtant était bien dressée (fonction des rangées des briques) j'ai été obligé de retoucher sur la valeur d'une rangée, un millimètre, afin d'avoir un bon alignement. Ça ne se remarque pas et en plus, ce sera au sommet.
Je ne couperai le tube qu'au moment où je disposerai du matériel pour en tirer l'empreinte. 
On n'est jamais trop prudent avec les déformations possibles des matières vivantes.
Le demi cercle de voûte étant fixé on peut s'occuper de la façade. Les pierres de taille seront tirées d'une carte Evergren en styrène épaisse de 0.75mm.

le bandeau gravé et détaché de la masse est  collé sur la plaque Kibri et se trouve ainsi en relief tout comme les pierres du viaduc réel
le relief des pierres en retour sur la voûte pour créer le chaînage est  gravé après collage d'une bande 0.5 mm
et nous voilà devant un petit problème qui me préoccupe depuis quelques temps :
Le chaînage est en réalité un demi-chaînage. Les pierres sont appareillées en quinconce sur la voûte et rigoureusement alignées sur la façade.
Alignées, c'est fait et sans difficulté.
L'engrenage des pierres de tailles avec la voûte en briques c'est une autre paire de manches que j'ai tournées (les manches) de la seule façon qui me semblait possible...

une fois que le petit retrait aura reçu la même couleur que la voûte en briques, cela fera illusion.

et pendant ce temps,au club, les modules se vêtent. OK, ça fait encore un peu string, mais cela va devenir plus convenable (à suivre)

and we are continuing the work of masonry

y estamos continuando la obra de albañilería

dimanche 7 février 2016

Après le chômage pour intempéries

Thanville va continuer.
Après une petite pause, on va continuer les travaux sur les nouveaux modules.
Une petite place leur a été trouvée au club (et ce n'est pas simple) et pour ma part, je vais commencer les éléments qui constitueront le viaduc ; j'entends par là les maîtres modèles des voûtes, des piliers etc du viaduc.
J'avais déjà un peu commencé, j'avais tourné en cèdre le tube à l'intérieur duquel je compte coller les plaques de briques Kibri.
J'ai aussi tourné un manchon sur lequel je pourrais former à chaud ces plaques aux fins d'épouser au plus près la courbe.
C'est pas évident... la photo qui suit montre le résultat obtenu
Après une tentative infructueuse au décapeur thermique, j'ai chauffé les plaques dans une casserole d'eau. 
Alors là, aux premiers frémissements on sort la plaque de son bouillon, elle supporte assez mal la cuisson un peu prolongée. Pour preuve, l'espèce de tuile qui est à l'avant plan.
Les plaques sont restées ainsi en forme (forcée) quelques jours, et aujourd'hui lorsque je les récupère pour les adapter au tube que j'ai séparé, je me retrouve en présence de deux beaux ressorts qui ont assez de force pour déformer à coup sûr le pauvre tube...
J'ai du trouver un truc : les repasser au tour pour rainurer le dos de la courbure afin que la matière "se donne"
J'ai l'impression que ça va aller, les deux constituants sont remis en forme dans l'attente de leur adaptation et collage. Il faudra être le plus soigneux possible pour la jonction et coller plus qu'un demi cercle pour pouvoir placer cette jonction à l'endroit le moins visible de la voûte.
On en reparlera à l'occasion

Encore une petite photo, mais qui n'a rien à voir avec le modélisme
ce sont des boutons. Sabine cherchait quelque chose à la fois original et accordé à l'ouvrage qu'elle a entrepris, alors pourquoi ne pas passer commande en interne ?
Ils sont en Muirapiranga, c'est un bois d'Amérique centrale et du Sud que les Anglo-Saxons appellent aussi Bloodwood. On aura compris pourquoi.

I resume the work of the viaduct, bending a plastic sheet printed with bricks
and, a picture of another work, special custom buttons

Reanudo el trabajo del viaducto, curvando una lámina de plástico impresa con ladrillos
Y una imagen de otra obra, botones personalizados especiales