vendredi 30 janvier 2015

Potier mon frère...

Pourquoi je dis ça ? Parce que je ponce. Donc je pense comme cela a déjà été dit.
Potier mon frère parce que tu fais des pots. Toi aussi.
Pourquoi je fais des pots ? Sans doute parce que j'ai un mal fou à m'écarter de ce qui pourrait éventuellement servir. Alors, dans la moindre chose il y a un creux. Un creux où on pourrait mettre des choses. Qu'on ne met jamais.
Parce que faire quelque chose qui n'a aucune utilité à priori cela s'impose difficilement à mon esprit.
Mais parfois.
Tout ça parce que je ponce... et pas uniquement.  Je glandouille sur le web aussi. On pourrait en cherchant très profond trouver une recherche utile... pas toujours.
Mais justement, ces derniers jours

Après l'essai selon Ichino, je suis resté dans le japonais...
Des idées de jardin (qui devront bien attendre) mais aussi je suis resté dans la céramique. Enfin, mon intérêt reste scotché à la céramique japonaise. De ce fait, parcourant le web, j'ai trouvé un site sur lequel sont illustrés des bols Shino. Et le potier est Belge, j'ai pu le contacter et d'ici peu, on en reparlera.
Dans cette attente, on peut rêver en regardant le bol qui m'a "tapé dans l’œil" c'est de Jean-Pol Urbain
Quand je pense que j'ai si longtemps cherché avant de trouver Pascal Geoffroy à Saint Leu en 2013
Pour le plaisir et pendant qu'on est immergé là dedans, un bol de Suzuki Osamu
 (hors de portée celui là)
et cet autre de Fujimori Takashi

Je ne reste pas cantonné dans le Shino comme dans un ghetto, non il y a tant d'autres choses plaisantes. C'est ainsi que j'ai connu Yo Akiyama.
on en reparlera, parce que cette forme m'a donné une idée. C'est d'ailleurs en cours, mais être en cours, c'est loin d'être finalisé...on verra.
Et en attendant ce temps... rien de neuf, seulement une petite mise au point, une mise en couleurs, une recherche des effets de feu sur un bol déjà montré.
L'aspect précédent de l'imitation grès paraissait terne à certains, j'ai hésité, mais pourquoi ne pas essayer,
voilà le résultat

Abstract :
Potter my brother ... 
Why do I say that?  Because I sand.  So I think, as has already been said. 
Potter my brother because you make pots. You too.
Why am I doing pots?  
Probably because I deviate  very hardly  from what could be used. 
always there is  a small hollow to put things in...and one puts nothing.
Sometimes I do dispensable things. Scarcely ever.
All this prose to say that I am interested in ceramics on the internet. And here are some examples, mainly including the Shino.
and a color put on a bowl already shown, in order to simulate the fire effect.

Resumen :
Alfarero mi hermano ...
¿Por qué digo eso?  Porque lijar.  De esta manera, pienso que. Creo haberlo dicho
Alfarero mi hermano porque le hacen las ollas. Tu igualmente.
 ¿Por qué estoy haciendo ollas?  Probablemente porque me desvío muy poco de lo que podría ser utilizado.
Siempre hay una pequeña cavidad para poner las cosas en ...   y uno no pone nada.
A veces yo hago unas cosas prescindibles. Apenas nunca.
para decir que hoy,estoy interesado en la cerámica en el Internet. Y son aquí algunos ejemplos, incluyendo principalmente el Shino,
y un tazón que  antes se muestran, coloreado con el fin de simular el efecto de fuego

mercredi 21 janvier 2015

un peu de neige


l'occasion de le noter ici. Pour ne pas l'oublier. L'hiver n'est pas aussi clément que l'an dernier, mais bien plus que le précédent 12-13. La cave est froide toutefois et guère fréquentable.
Alors un petit essai s'est transformé en une petite coupelle (pour ne pas jeter le bois) l'occasion de remarquer qu'on ne peut pas beaucoup compter sur la figuration d'une fourche de cerisier; Elle est présente sur peu de profondeur, dans le cas présent pas plus de 1 cm ce qui ne permet pas plus qu'une assiette si on veut mettre la figure en valeur. La voici en compagnie d'un des "cailloux"
c'est à mettre en parallèle avec la plume qu'on trouve dans la fourche de bouleau. Bien plus importante, celle qui orne le fond du dernier "Flavio Poli" par exemple.

Avant la neige, j'ai eu la bonne idée de récolter quelques cailloux qui serviront à créer un petit décor japonisant sous mon if. ce sera à suivre comme bien d'autres choses.
L'occasion aussi de me replonger dans la documentation au sujet de ces merveilleux jardins japonais
On aura sans doute remarqué un retour d'intérêt assez net pour le Japon ? Un peu tous azimuts.
J'ai trouvé que sur ce blog je peux publier des kanjis. Intéressant à la condition de ne pas trop se gourer, ce qui m' a fait chercher un site d'apprentissage du japonais afin d'essayer de mettre plus ou moins correctement les choses ensemble. J'ai trouvé mon bonheur, mais il y a un long chemin... et je doute.
Nonobstant comme dirait un bon gabelou, cela permettra d'émailler agréablement la présentation.
Je reviens sur les jardins. Il y a des merveilles, je retiens surtout ceux que je ne pourrai jamais faire, même en réduction, car ils font appel à l'eau. La présence de l'eau implique un énorme travail d'entretien si on ne veut pas que ça devienne une ignoble soupe.
Ici, une vue du Tenryu ji de Kyoto
Par contre, certaines vues de détail sont très instructives



On abandonne le jardin, le Japon et le fil du bois pour rester dans le fil.  Pas le même.
Quelques échantillons... je présume
et un petit sac ? étui ? enfin, un contenant...


Abstract :
witness of the snow
a discuss about the feather one founds in various crotch
the return of interest in Japanese design
and some thread work.

Resumen:
testimonio de la nieve
un debate sobre la "pluma" que se encuentra en varios "crotch"
el regreso de  mi interés  en el diseño japonés
y algunos trabajos de la aguja.

vendredi 16 janvier 2015

Watashi no gunto 私の軍刀

J'ai promis, si on remet on oublie... c'est bien connu.

Il vient de loin. Vraisemblablement  début des années 80 . Envie d'un sabre (c'est une envie comme une autre) mais surtout envie d'en forger un. A l'époque sans grande connaissance de ce domaine ô combien complexe, j'ai toutefois sorti une lame plausible à partir d'une lame de ressort de camion. Inutile de préciser que je ne suis pas allé jusqu'à la trempe. Le but n'était que cosmétique.
J'ai monté cela d'une manière namban (barbare) avec une tsuba simple, un rectangle en laiton à peine dégrossi. Honte.
J'avais promis de parler du sabre. Le faire sans illustrations me paraissait difficile, j'ai eu un mal fou pour trouver une photo de ce pauvre sabre avant. Il faut noter que je lui avais construit un saya, peint en noir, mais qu'une précédente chatte (une terrible chatte qui a partagé notre existence pendant dix neuf années) avait cassé. Hé oui, si on fait chuter le sabre entier, le poids de la lame a assez d'énergie pour occasionner ce bris...
Bon, là, il est lame nue. On a donc compris pourquoi.
Bien entendu, à l'époque de la forge, les photographies n'étaient pas aussi banales qu'elles sont devenues. Alors, comme j'ai entrepris d'en forger un autre du côté de l'année 2007, je peux illustrer par les photos tirées à cette occasion.
oui, il faut bien partir de quelque part...


et après la forge...il faut polir. C'est bien plus fastidieux que pour le bois, surtout lorsqu'on se débrouille avec les moyens du bord ( j'avais pensé commander des pierres chez Namikawa Heibei, mais pour deux lames, il faut savoir raison garder)

maintenant, nous allons abandonner cette lame qui a un autre profil que celle du sabre en question ( elle sera montée en tachi )
Je me trouvais en présence d'une lame peu orthodoxe, je lui avais fait un ricasso. Horreur pour une lame japonaise. J'ai donc fait disparaître cette faute, mais je n'ai entrepris ce travail qu'après avoir fait l'acquisition d'une copie. Ainsi, si cela foirait, j'aurais toujours une pièce exposée...

Là, il n'y a pas eu de forge, seulement une correction à la lime. Ce ricasso a été remplacé par un habaki  en cuivre, fabriqué de façon conventionnelle. C'est  plus convenable et j'ai inventé un système qui remplace le fuchi et épargne la tsuba
et là on se retrouve dans le travail du bois. Le laçage de la tsuka (tsukamaki) est évité en improvisant un recouvrement qui est tout à fait convenant et voici les différentes pièces qui vont composer le sabre
quelques couches de noir
quelques couches de rouge et le voilà en compagnie de la copie qui était en réserve
un très léger ponçage du rouge aux endroits soumis habituellement aux frottements fait reparaître le noir lui donnant un petit genre negoro.
Un petit nagamaki de moine avec un beau nœud de sageo...

Hier, j'ai rapidement (trop ?) publié la photo finale de mon pot terre-bois.
Je vais corriger ici avec des clichés pris dans de meilleures conditions.





Abstract :
the sword story and three pictures of the completed "wooden bowl inside stoneware"

Resumen:
la historia mi espada, y tres fotografías del "recipiente de madera dentro gres "

jeudi 15 janvier 2015

Go on

Ça va, ça avance. Tout avance...
on ne l'a pas encore re pesé mais il me semble qu'il forcit (et il se cultive).
Il étend son emprise...

Ça avance et ça s'use, j'ai du faire un peu de production pour remplacer les disques en feutre qui, montés sur un petit mandrin, me sont bien utiles.
Là, j'espère que ça n'avance plus. Nous avons été forcés d'agir. Je trouve ces animaux sympathiques, mais leur propension à une multiplication incontrôlable ne nous a pas laissé le choix.

Ça avance de tous côtés. Même, je tourne aussi. Et au point où c'est arrivé, je peux bien montrer quelques photos. En principe ça se terminera bien.

Alors ici en bas on travaille déjà sur la forme définitive, si on excepte les pieds.
 On ne détaillera pas comment on est arrivé à ce stade, c'est du simple tournage, mais on va un peu voir comment, à partir de ce bois je vais essayer d'obtenir quelque chose dans le genre
ici, je mâchouille avec un sabloir le bord de ce qui devra être une terre cuite grossière
et après avoir soigneusement protégé le bol en bois terminé huilé, je traite la partie terre :
vernis V33 dans lequel est dissoute une petite quantité d'oxydes de fer jaune.
Ensuite ce même vernis sur lequel je saupoudre diverses "matières"

Je disais plus haut qu'en principe ça se terminera bien.
Et bien, c'est sec.
C'est photographiable. C'est photographié.
Le texte japonais signifie :  poterie avec bois et à l'arrière plan le sabre qu'on entrevoit a une histoire
qu'il faudra aborder un jour...
édit : la particule no présente dans le texte japonais de l'illustration sera remplacée par le to plus à propos.

Abstract :
about the cat Tokaï who's growing
the necessity of new felt discs in order to polish intricate places
and a new attempt to make a dual piece (fake potery and woodturning)

and also ... indiscretion about a sword

Resumen:
sobre el gato Tokai que está creciendo
la necesidad de nuevos discos de fieltro para pulir los lugares intrincados
y un nueva tentativa de hacer una pieza dual (torneado de madera  y falso grès)


y también ... indiscreción sobre una espada

lundi 12 janvier 2015

If

Passenger is gone... Oui, je connaissais l'oeuvre. On en avait parlé.
Peut-être pas assez, en fait on en a surtout parlé lorsque des problèmes ont surgi. C'est toujours ainsi, l'éventuelle beauté, l'originalité même, ce n'est pas porteur. Et justement question d'être porteur, c'est un peu de ce côté que les problèmes se sont manifestés.
Bon, maintenant, tout est enlevé. C'était prévu pour durer cinq ans, je ne l'aurai pas vu, sauf par le biais de ces photos empruntées au web. 
J'en connais un qui ne doit pas être heureux et je le comprends. Il doit amèrement méditer le poème de Kipling. Mais ça passera,juste, c'est triste.
L'occasion quand même de parler de ce genre qui a aussi été construit rue de Louvain
et dommage...cette oeuvre est aussi démontée.
 Comme City Scape qui paraît il va laisser la place à un centre commercial. Belle promotion.
Et encore un exemple ici sous la coupole du Guggenheim
Il y a encore bien des choses qu'on découvre si on effectue une recherche et entre autres : cette "décoration" éphémère du Royal Monceau
nous n'irons pas plus loin, je ne dis pas que j'aime tout et j'ai par exemple assez difficile pour me glisser dans ses "Chaos"

Et une petite photo domestique pour rester dans le sujet. Non pas le chaos, mais un peu dans les couleurs...

Abstract :
About the downfall of the Arne Quinze's sculpture in Mons.
an opportunity to talk about that artist and similar things.

Resumen:
Sobre la caída de la escultura de la Arne Quinze en Mons.
una oportunidad para hablar de ese artista y cosas similares.

lundi 5 janvier 2015

Les arbres saignent aussi.

Ainsi que déjà dit, lors de l'avancée des travaux, le but s'est vu assez modifié.
Au départ l'idée est de faire un récipient (forme creuse) qui a l'air inclus dans de la poterie.
Comme dans l'exemple qui suit.

Je pensais devoir travailler sur deux axes et j'étais parti pour faire un petit essai avec ce morceau de frêne.
Après réflexion je me suis dit qu'on pourrait essayer sur un seul axe en jouant sur la sculpture hors tour. Pourquoi se compliquer la vie si on n'est pas obligé ?
Et puis, je ne me souviens pas comment, est arrivée l'idée de faire quelque chose comme "illusion" ou plutôt comme le bivalve de février 2013,

 mais avec deux diverticules.
Les deux diverticules réalisés m'ont paru non équilibrés et leur déséquilibre pas très joli...donc on remet sur le tour pour faire un troisième.
Le texturage prévu pour imiter la poterie (vernis ou colle ensuite saupoudrage) a évolué en projet de simili métal martelé et éventuellement verdegrisé.
Ensuite idée de pyrograver totalement pour avoir un contraste et lors de la pyrogravure je vois que seulement un bord suffira et cela laissera plus de bois visible

Pendant les travaux, un nœud mort nous a quitté. Je l'ai conservé et je viens de faire un essai de replacement. Comme il y a eu sculpture entre temps, ce nœud est maintenant dépassant. Je vais peindre le bout cassé en rouge et replacer le nœud.
Et voilà.


A cause de cette (très) petite touche de rouge, un titre s'est imposé :
Les arbres saignent aussi. Et ce qui n'était au départ qu'une pièce "pour essayer" devient un vibrant plaidoyer contre l'abattage inconsidéré. Comme quoi, le message sous-jacent n'est parfois qu'un titre de coïncidence...

Abstract :
Here's the anounced wip piece, with a short story.
In order to say a tree is living.

Resumen:
Aquí está la pieza "trabajo en progreso" anunciada, con una historia corta. para decir un árbol vive tambien.